Une aventure
Chers Maîtres, chers esclaves,Si cela peut Vous intéresser, j’ai une histoire d’esclavage à vous raconter.
Une vraie. C’était ma plus longue expérience, elle a duré deux ans. Elle prenait la forme d’une séance de dressage par semaine, séance qui pouvait durer plusieurs heures et qui avait lieu dans une pièce aménagée, chez un ami, avec Maître A.
Maître A m‘y donnait rendez-vous selon Ses désirs - je suis vite arrivé à un stade de soumission tel que rien que Sa voix au téléphone, rauque, mâle et prometteuse de sévices, me faisait trembler et bander.
Maitre A m’imposait un régime sévère mais juste. Je devais Lui laisser la porte de l’appartement entre ouverte et L’attendre à l’intérieur, à genoux, tête baissée, les yeux bandés, les poignets et les chevilles entravés de bracelets de cuir, mon cul évidemment propre et pluggé (“c’est à qui ce cul?” Il me grondait souvent. Ce à quoi je répondais “A Vous Maître, a Vous.
Comme tout le reste”). Dès qu’Il entrait dans la pièce, j’entendais le bruissement de Ses vêtements -”Bonjour Maître!” Disais-je. “Bonjour chien” répondait-il, parfois. Ensuite, le moment le plus doux et le plus rêvé était de sentir le collier qu’Il fermait autour de mon cou. Ensuite, de sentir la braguette de mon Maître venir se frotter et ensuite se taper contre mes lèvres. Doucement, Il prenait mes seins et les tordait. Je suçais - c’était devenu un rituel - Ses seins, l’un après l’autre. Je sentais ensuite le doux parfum du tabac - j’étais tenu de laisser sur une table un paquet, ouvert, des cigarettes préférées de mon Maître, ainsi qu’une bouteille d’eau minérale que j’allais, plus tard pendant la séance, recevoir sous forme de Sa pisse.
Je ne suis pas arrivé à un tel stade de soumission sans effort. Il m’a fallu subir bien des punitions, bien des privations, des humiliations sans fin, pour arriver à ce stade enfin relativement modeste. Depuis ma première rencontre avec Maître A., chez un ami maître, j’avais juré d’être à la hauteur de Ses exigences. Je L’avais servi ce jour-là, je L’avais déçu (j’avais trouvé impossible d’avaler Sa pisse) Il s’est donc rattrapé en me foutant une raclée royale.
Il avait 35 ans environ, Il était grand, mince et musclé et rien que pour moi négligeait de Se laver pendant plusieurs jours avant chaque séance. Afin que je puisse mieux sentir Ses odeurs, m’en imprégner et L’identifier, Lui, comme le Dominant.
Je sentais ensuite les pinces se serrer sur mes seins et la soumission me submergeait.
Les instructions pleuvaient. Parfois je devais sucer Ses chaussettes.
Souvent, Il faisait une cagoule de son slip et le glissait sur ma tête, m’obligeant à le lécher, ce que je faisais, goulûment. Quel bonheur que les odeurs de son Maître! Je devais également agiter ma queue “comme un chien”, exercice très dur et que j’oubliais souvent de faire, ce qui entraînait sans faute de sévères punitions.
Le moment tant attendu, c’était quand je pouvais m’agenouiller et flairer Sa queue. Lentement. Longuement. Avant (avec Son autorisation, bien entendu), d'en lécher le gland, encrassé d’un délicieux fromage odorant pour moi tout seul. Pendant ce temps, Maître A. buvait de l’eau minérale. Au bout d’une heure, peut-être, le son de sa voix changeait. Elle devenait plus joyeusement cruelle. “Pisse pour le chien?” Disait-il. Je n’avais qu’à m’agenouiller et prendre délicatement sa verge dans ma bouche, jusqu’au fond de la gorge. J’attendais. Je sentais l’urètre de mon Maître se gonfler. Par saccades, sa pisse brûlante et aigre jaillissait au fond de ma gorge.
J’avalais sans perdre une goutte. Je Le remerciais et baissais la tête en signe de reconnaissance.
“Lèche ton maître!” Je léchais sa poitrine.”Mais ça sent la pisse!” “C’est vrai, Maître” Les baffes pleuvaient.
L’appartement étant équipé d’une croix de Saint-André, Maître A m’y attachait parfois, afin de mieux me fouetter. Je devais compter les coups à haute voix, évidemment, et à chaque dizaine Il s’arrêtait, attendant que je Lui implore : ”Encore plus fort le dixième (ou le vingtième etc.,) Maître, je Vous prie!” Silence. Quelques secondes passaient et vlan! Le coup partait bien plus dur que les précédents. Je chancelais, mais devais dire “Merci beaucoup, Maître” tout de suite. Si j’étais trop lent à Le remercier, Il recommençait à la dizaine précédente. Et je sentais, de loin, Sa joie, Sa jouissance.
La pire des punitions était de ne pas voir mon Maître. J’étais trop fier pour l’avouer, mais Lui, Il le savait très bien. Même quand ce n’était pas une punition - les vacances, par exemple - j’en souffrais. Tous les mecs que je voyais, sans oser les toucher, me faisaient penser à Lui, absent. Un jour, j’avais osé protester lorsqu'Il inondait mon corps de cire brûlante.
Ce avait été plus fort que moi. Il a aussitôt éteint la bougie et m’a informé que notre prochaine séance n’aurait pas lieu avant que je ne me fasse sévèrement corrigé par l’ami maître chez qui nous nous étions rencontrés. Il m’a ordonné de regarder le mur comme un mauvais élève, pendant que Lui, furieux, s’habillait. Il est sorti sans un mot.
J’ai imploré l’ami maître de me punir, sans quoi je savais que je ne reverrais pas Maître A. Mais il était trop pris, ou il avait mieux à faire.
Un mois sans voir Maître A. Enfin, l’ami maître a consenti de me recevoir chez lui, où je lui ai servi un café, à genoux, dans sa cuisine, avant qu’il ne me fouette sur tout le corps. 100 coups et autant de marques.
Maître A. m’avait formellement interdit de toucher à la bite de l'ami maître. je savais que Maître A. risquait de téléphoner à l’ami maître pour demander un compte rendu de la séance. Je n’osais donc pas prendre sa queue dans ma bouche. Furieux d’être privé de ce plaisir, l’ami maître s’est vengé en redoublant de coups.
Ainsi, j’ai gagné le droit de revoir mon vrai Maître. Il a fallu que je raconte dans le détail, à Maître A, ma séance de fouettage. Lui, Nu, était assis dans un confortable fauteuil. Moi, en collier, pluggé, entravé, j’étais à ses genoux. J’avais le droit de Lui caresser les cuisses. Une, deux, trois fois, j’ai raconté la séance. Il a regardé les marques, ravi.
J’étais racheté.
Dé obéir ou simplement oublier les instructions de Maître A. Le mettait dans une colère froide et terrible. Oublier de Le vouvoyer, par exemple, entraînait automatiquement du travail au martinet ou au fouet. Un jour que j’avais oublié Sa commande de ne pas porter de slip - ni au travail, ni en venant Le voir -, Il a pris le slip en question et l’a déchiré, avant de me faire porter ce qui en restait en guise de bâillon. Bien pire était mon humiliation en rentrant au boulot...
Je n’avais, évidemment pas le droit de voir un autre mec. Parfois, en déplacement en province, je me suis laissé aller. Chaque semaine, je devais répondre à un interrogatoire sur mes activités sexuelles. Je n’osais pas mentir, je ne voulais pas mentir, je voulais me livrer dans toute ma vulnérabilité. Compréhensif, Maître A. n’était pas moins juste. Chaque fois que je fautais, je sentais son fouet. Pire, Il m’interdisait de Le regarder.
J’étais très malheureux.
Je ne Le voyais de toute façon que rarement, lorsque Il m’enlevait ma cagoule de cuir ou mon bandeau, en guise de récompense. Qu’Il était beau!
Ma plus grande récompense, que je devais implorer sans jamais être sur de l’obtenir, était quand Il s’asseyait sur mon visage, m’offrant Son trou du cul à déguste, avec toutes ses odeurs, sa chaleur, sa moiteur. Lentement, le Cul de mon Maître s’enfonçait sur ma gueule, jusqu’à l’étouffement, pendant qu’il me triturait les seins. Je n’arrivais plus à respirer. Tout mon être était envahi par Lui. Je savais que je ne Le méritais pas Lui, que je ne méritais pas non plus une telle jouissance.
Lui, pour jouir, se dressait au-dessus de moi, qui restais couché par terre, en m’ordonnant (si je m’étais bien comporté) d’enlever mon bandeau ou ma cagoule. Je pouvais admirer alors ses cuisses musclées, son ventre plat, sa queue magnifiquement dure, ses pectoraux, et je m’abimais dans Son regard fort et méprisant. Jet après jet de sperme venait se coller à mon corps d’esclave.
Pendant tout ce temps - un an, à peu près -, je n’ai rien su de Maître A. Ni Son nom de famille, ni Sa profession. Ni comment Le joindre. Rien. Lui, en revanche, savait tout de moi. Je lui implorais d’en savoir plus. Toujours Il refusait. Je n’en pouvais plus, la souffrance psychologique était trop forte, j’ai rompu. Pendant un an. Pas un jour, ou presque, sans que je ne pense à Lui. Après de nombreuses supplications (je ne pouvais Le joindre qu’en laissant des messages par minitel), Il m’a repris. M’a puni très très fort pour avoir essayé de me libérer. Moi, de toute façon, je savais que je ne m’étais jamais libéré. Il m’avait pris et pendant un an de "liberté", j’étais resté à Lui, pour Lui. Et puis, est intervenu le même problème. Ce secret, intolérable. Lui, tout- puissant, moi, de plus en plus rien. J’ai arrêté. J’ai toujours regretté de l’avoir fait, même s’il fallait le faire.
Cela fait dix-huit mois, maintenant. Je n’ai jamais rencontré un autre Maître comme Lui. Une fois j’ai retrouvé Maître A. par hasard, un jour que je pianotais sur le minitel. Il m’a envoyé un message d’un mot : “oublie.”
Je n’ai même pas beaucoup cherché d’autres maîtres. Je ne peux savoir si cette petite histoire a pu vous intéresser. Moi, de toute façon, j’ai eu du plaisir, et de la peine, à l’écrire.
©Nicolas
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