Viande pour barbecue.

 Me voici arriver à mes fins. Depuis le temps que je gesticule la ligne devant le museau de ce mec. Il a fini par prendre l'hameçon.
L'appât était digne de l'intéresser et je le savais depuis le départ. Il me fallait juste attendre le bon moment pour le ferrer.
Ce fut chose faite voici deux mois. Nous étions en milieu d'après midi.
Vers les quinze heures.
Je me suis connecter au messenger, un programme pour discuter via l'ordinateur.
Dans ma liste, des contacts, il en était le seul locataire.
On s'était contacter suite à une annonce que j'avais passé sur un site sadomasochiste homosexuel.
L'annonce, assez courte, disait quelque chose dans ce goût:
" Recherche mec(s) réel(s) pour organiser une partie barbecue, dont je serai la viande."
Il m'avait dit qu'il rêvait de bouffer un mec après l'avoir durement torturer.
Durant plusieurs mois, nous nous sommes retrouver presque chaque jour.
Parfois, je restai plusieurs jours, vois plusieurs semaines sans lui donner signe de vie. Cela avait pour but de l'agacer terriblement. Mais il tenait à moi, ou plus exactement, il tenait à avoir ma viande entre ses mains.
Durant nos dialogues sur le chat du messenger, nous discutions cuisine. Du comment il allait préparer mes couilles.
Un jour, il ouvrait la poche, les sortaient de celle-ci, puis les déposaient sur le bas ventre.
Avec un couteau à découpé, il les ouvrait en deux, pas entièrement ! Mais suffisamment pour les farcir d'oignons émincer. Puis, il les refermait en les cousant avant de les saler et poivrer. Dans la poche, il y plaçait un lit d'oignons avant de replacer les couilles. Avant de recoudre la poche, il ajoutait du beurre, pour conserver le moelleux durant la cuisson.
Ensuite, il me ligotait en croix et plaçait juste sous les couilles un barbecue fraîchement allumer et à tout petit feu, laissait cuire mes couilles.
Une fois cuites, il me libérait de mes liens, me conduisait à une table pour mis faire allonger en ouvrant largement mes gigots et en directe, se mettait à déguster la viande fraîchement cuite et tendre.
Un autre jour, la recette changeait: Il me forçait à me couper moi-même les couilles et de les cuisiner à la poêle. Une fois cuite, il m'installait sur un banc de torture et plaçait les couilles chaudes sur mon ventre qui lui servait d'assiette pour son dîner.
Le lendemain, il cuisinait ma langue: Alors, après m'avoir solidement ligoter sur sa table de travail, il me coinçait, dans un grand étau, la tête, afin que je ne puise plus bouger et qu'il puisse travailler tranquillement.
Pour tenir la bouche ouverte il utilisait un écarteur dentaire, puis avec une pince spéciale pour prendre la langue, il tirait dessus jusqu'à ce quelle se décroche du fond de gorge. Cela lui prenait entre quinze et vingt-cinq minutes.
Une fois la langue enlever, il la cuisinait en style, langue d'agneau aux lentilles, carottes.
Des fois, il me coupait les deux oreilles qu'il mettait à cuire avec la langue, afin de donner de l'épaisseur au jus de cuisson.
Je le poussais dans ses délires de bouffes. Je dois avouer que cela outre le fait de me faire bander avait tendance à m'attirer.
J'avais terriblement envie de vivre ces cuissons et en même temps, la peur m'empêchait de franchir le pas. Mais en même temps je ne parvenais pas à me soustraire de cette envie mortifier.
Nous étions parvenus à établir un contrat qui lui permettait de me cuisiner selon ses goûts en respectant les miens.
Dans ce contrat, que j'avais signé, il était libre de me prêter à des mecs pour qu'ils puissent me torturer à vif et sans pitié.
Ce contrat lui accordait tous les droits sur ma viande, sur ma vie. Il pouvait en disposer selon son bon plaisir. Et j'avoue, aujourd'hui, où je ne suis plus qu'esprit, j'espérais qu'il organise mon enlèvement afin d'assumer ses droits sur moi. Mais il n'en fut rien. Jusqu'au jour. Voici deux mois, environs, après une assez longue période ou je ne lui avais pas donné signe de vie. Nous avons repris nos échanges de dialogues culinaires.
Puis, je ne sais plus trop comment cela est venu, je lui ai dis que je venais le rejoindre chez lui et qu'il allait pouvoir me préparer aux petits oignons.
Il a eu une réaction qui m'a apparu assez étrange. Voilà que je me décidais enfin à franchir le pas et lui, pour toute réponse, il me disait:
" Cela s’organise ! Tu ne peux venir comme çà, sans prévenir à l'avance. "
Je me trouvais déçus par cette réaction, car j'avais passé la nuit à préparer une valise avec des affaires sadomasochistes don je voulais lui donner, vu que je n'aurais plus l'occasion d'en faire usage.
Dans sa réaction, il me parlait d'un mec, un skin, très dur. Qui lui-même recherchait un mec qu'il pourrait tuer !
Je connaissais ce skin par contacts antérieurs. Pour moi, ce mec était un malade don je ne voulais pas avoir la moindre affaire avec lui.
Puis, la journée s'est écouler. Cette histoire de ce skin me titillait l'esprit.
Pourquoi m'avait-il parlé de lui ?
Qu'avait-il en tête ?
Prévoyait-il un plan, style rapt ?
L'idée fit son chemin en moi. Et si je n'y étais pas très favorable, je ne la rejetais plus d'un bloc.
Le lendemain, après midi, je lui posais la question.
Il se mit à rire. Ce qui me fit confirmait dans mon idée qu'il avait bien organisé quelque chose à mon sujet avec ce skin.
En fin de compte, il m'annonçait que le mec allait venir chez moi. Que si j'avais peur je n'avais qu'à pas ouvrir et le skin repartirait sans faire d'histoire !
Etrangement, cette fois ci, je n'éprouvais aucune angoisse. Ce fut presque un soulagement qui n'aquit en moi.
Je ne savais rien de ce skin, ni des accords que mon cannibale de mec avait pu passer avec lui. Et ce pendant, je me trouvais calme. Un de ces calmes qui naissent avant que les événements se réalises. Un calme qui me faisait dire à moi-même:
" Cela y est ! Le destin s'est mit en route. Il arrivera ce qui doit arriver. "
Je ne savais à quel moment il allait se manifester. Ni même ce qu'il voulait faire de moi.
La seule chose que je savais, c'est qu'il me fallais le recevoir totalement nu, et les yeux bander.
Pourquoi les yeux bander ?
Par ce détail, j'aurais dû éprouver, ne serais, qu'un peu d'angoisse. Il n'en fut rien.
Je savais aussi, qu'il venait pour me tester au niveau de ma volonté d'être une viande. Mais pour la suite. Je ne savais rien.
Tard dans la soirée, on à sonner à ma porte. N'attendant aucune visite, j'ai de suite songer qu'il s'agissait du skin.
Je me trouvais à poil. Et donc je n'ai eu que le bandeau à placer sur mes yeux. Ce que je fis.
Une fois fait, j'ouvris la porte.
Je sentis, qu'on me menottait les mains derrier le dos. Puis qu'on me poussait au dehors.
Il faisait froid. On me poussait à nouveau, je trébuchais en avant. Ma tête touchait le métal, d'un coffre d'auto ?...
Durant des jours, je me suis retrouver être torturer, à vif. Je ne sais où ! Scarifications, brûlures diverse, au fer rouge ou à même la flamme, perforations, des couilles, du sexe.
Je hurlais de douleur. Il m'est arrivé d'implorer grâce. Mais mon tortionnaire n'eu d'écoute à mes plaintes.
Il avait un travail à accomplir et il si appliquait.
Et puis un jour, je me suis retrouver face à face avec ce mec qui avait tant rêver me bouffer.
Son rêve allait pouvoir enfin se réaliser.
Il avait devant lui cette viande tellement désirer.
Je n'avais plus rien à voir avec cette être humain que je fusse un jour passé.
Mon seul désir, ma seule raison d'existé encore se résumait à une seule chose. Souffrir !
Oui ! J'avais désormais en moi ce besoin de la souffrance pour me sentir existé.
Sans la souffrance, je n'étais plus rien. Mon esprit ne fonctionnait plus sans sa présence en moi.
Je n'avais même plus le désir d'être une viande pour être bouffer. J'étais devenu cette viande, sans âme.
J'étais cette viande que l'on pouvait perforer à la perceuse électrique sans que je cherche à m'y soustraire.
Je pouvais donc être cette viande bonne à cuire à petit feu. être découper en steaks.
Ce que mon propriétaire ne s'est pas géner de faire.
Je ne sais pas quand ! Mais, une fois, il a placer devant moi une marmite remplie d'huile bouillante, et il m'a demander d'y plonger la main droite.
Il m'avait dit, dans nos échanges de dialogues sur le messenger, qu'il le ferait.
L'idée me faisait peur et je pensais pas que ceci était très réaliste. Comment un mec pourrait-il de lui-même plonger sa propre main dans de l'huile bouillante ? C'était fou de pensée qu'une telle chose puisse se réaliser. Et pourtant ?...
Quand il m'en a donner l'ordre, sans la plus petite hésitation, je me suis vu plonger ma propre main dans cette marmite d'huile bouillonnante.
Il est venu se placer derrier moi. Sa main est venue se placer sur mon avant bras droit et il a maintenu la position, jusqu'à je n'éprouve plus aucune douleur.
Quand il a juger que la main fut assez cuite, il m'a soulever l'avant bras, pour extraire la main de son huile.
Il la égouté. Puis, directement, a commencer son repas.
Deux mois plus tard, il avait terminé la dégustation de toutes les parties non vitales. Aujourd'hui, il a mis mon tronc à cuire, à petit feu, très doux, après en avoir extrait le foie, les tripes, les riens, pour n'y laissez que le coeur et les poumons afin que je puisse vivre cette ultime cuisson.
Le début de la cuisson fut assez agréable, mon dégustateur prenait soin de me retourner toutes les cinq minutes. Afin que je dore de tous les côtés. Puis, petit à petit, je me suis senti m'apaisé, m'engourdir. Puis, je me suis senti m'endormir de ce sommeil éternel ...
Je suis heureux d'avoir pu réaliser mon rêve de n'être qu'une viande !...

© Telque, Amsterdam le 15-12-2001

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